Le droit d'être
protégé
contre la violence
La violence peut
s'exercer partout :
à l'école, dans la rue et même dans la famille.
Quand on est maltraité(e), menacé(e), violenté(e), il
faut trouver de l'aide.
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En
famille
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Certains peuvent se
trouver en danger à cause de personnes proches, ou même
de leur père ou de leur mère. Si tu es victime de coups
à répétition, de menaces, dis-toi que ce n'est pas
normal. La loi l'interdit. Tu dois en parler à
quelqu'un. la loi ordonne à toute personne mise au
courant de mauvais traitements ou d'abus sexuel de
prévenir les spécialistes qui peuvent agir. Si tu es en
conflit violent avec tes parents sur un sujet important,
demande de l'aide. Si tu crains d'être enlevé(e) à
l'étranger par l'un de tes parents, demande de l'aide.
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A
l'école
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Tu as le droit de parler
de ce qui te tourmente : humiliations systématiques par
d'autres jeunes, insultes racistes ou religieuses,
racket, vol, menaces, entraînement à la drogue, punition
trop forte en classe et aussi travail professionnel
forcé...
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Quand c'est difficile à dire
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Ton corps n'appartient
qu'à toi.
Personne n'a le droit de disposer de ton corps, ni de le
toucher, ni de te faire déshabiller pour le regarder ou
le photographier. Personne n'a le droit de faire avec
toi des gestes qui te troublent ou qui te gênent.
Quel que soit ton âge, tu peux toujours dire NON, même à
un copain, même à un adulte, même si tu le connais bien,
même s'il est gentil, même s'il a autorité sur toi
(prof, animateur, familier et aussi parent !). Même les
parents ne sont pas propriétaires du corps de leurs
enfants.
Tu peux, tu DOIS en parler si ça te gêne, que tu sois
une fille ou un garçon. Sans doute tu as honte,
peut-être tu as l'impression que c'est de ta faute
(c'est toujours faux !), peut-être tu te sens sale. Sans
doute la personne t'a demandé de ne rien dire, ou elle
dit que c'est de ta faute, ou elle te menace si tu en
parle. Parles en quand même, tu ne risque rien. Parles,
même si tes parents n'osent ou ne veulent pas en parler
à personne. Si personne ne te croît, parles en à
quelqu'un d'autre.
Tu te crois seul(e), mais il y a d'autres jeunes dans
ton cas et ça soulage énormément d'être aidé(e).
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A
qui en parler ?
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A quelqu'un en qui tu as
confiance (ton père ou ta mère, un frère ou une sœur,
une infirmière, un prof, une assistante sociale, un
médecin, un copain ou ses parents...). Il t'orientera
vers des personnes capables de t'écouter et de te
conseiller en toute discrétion.
A quelqu'un qui te répond sur une ligne téléphonique
spéciale : le 119, dans toute la France, 24 heures sur
24. Ou le 0 800 05 41 41 ou en Île de France le 0 800 20
22 23 (appels gratuits). Ces numéros de téléphone
doivent être affichés dans les écoles, centres de
loisirs ou de vacances (obligatoire pour le 119). La
mairie le connaît.
Tu n'es pas obligé(e) de dire ton nom. On te prendra au
sérieux, on t'aidera. Beaucoup de jeunes appellent.
Tu peux aussi t'adresser à la mairie, au service social
le plus proche, à l'aide sociale à l'enfance (ASE), aux
gendarmes ou aux policiers (ils sont formés pour
t'écouter).
En cas de grande difficulté tu peux aussi t'adresser au
juge des enfants de ton département. Tu peux aller le
voir directement. Sinon écris lui ou téléphone lui. Tu
peux encore écrire au Procureur du tribunal.
Essaye plusieurs pistes, si ça ne marche pas du premier
coup ! Si ces renseignements ne te concerne pas, un de
tes amis peut un jour en avoir besoin. Conserve-les
pour venir en aide à quelqu'un.

Voir les numéros qui
pourraient être utiles
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